lundi 24 février 2014

Lèvres en Fête

Perdue dans ce contraste de lumière forte d'une part et d'ombre totale, Daphné n'apercevait que les reflets, sentait la présence de chaque côté de son visage de cette paire de bottes. Elle ne bougeait pas encore emportée dans les vagues de plaisirs qui venaient de traverser son corps.


Doucement la lumière se refléta sur les mollets, les bottes vernies laissant le voile irisé de bas nylon sur les deux jambes qui se pliaient. Au-dessus d'elle, des cuisses, des revers de bas, des petits éclats brillant, des jarretelles peut-être, une jupe patineuse qui s'écarte avec celle qui s'est accroupie.

Sur elle, sur son visage, sur sa bouche.

Daphné respire une peau, un entrejambe, le noir est quasi complet, des lèvres s'approchent des siennes, perpendiculaires, humides, elles se posent. Les cuisses se referment, elle bougent, transmettent un message.






Naturellement, Daphné lèche ce qu'elle ne voit pas, ce qu'elle sent sur son nez, sur ses lèvres. Un goût de caramel doux, d'argan, ce parfum un peu miellé, d'autres épices. Sa langue ressort doucement, titille un anneau fin qui est là, elle s'y accroche, le contourne, le prend, l'attire, suce encore, déguste tout.



Et quand ce jeu prend vie, dans la pénombre, sous cette jupe, sous cette inconnue, elle discerne un mouvement, une vibration, les deux godes qui la remplissaient encore, bougent, glissent, sortent, entrent, s'enfoncent.

Deux personnes pour elle, deux jeux avec ses lèvres, trois entrées de plaisirs.



Les délices coulent dans sa bouche, les parfums se mêlent un peu, plus, elle goûte cette femme, distille des soyeux coups de langue sur un bouton tendu. Elle l'aspire, le garde entre ses lèvres, le gonfle par le vide, pour mieux le sentir palpiter, elle l'avale.

De ce noir, elle entend des râles féminins, des petits gémissements, elle sent les cuisses se serrer contre sont visage, les talons qui glissent, deux mains qui appuient sur ses cheveux. Cet entrejambe jouit de cet position, elle aussi reçoit des vibrations, des coulisses douces en elle, dans son sexe, dans cette vallée des délices, et aussi dans cette charnière plus étroite de ses fesses. Elle donne, elle reçoit, elle prend, elle jouit, elle crie sous la jupe d'une autre.






Elle perd pied, sans repères dans l'espace, sans lumière, elle sombre de bonheur, de pulsions charnelles et profondes, et de tous les sucs qui coulent sur sa bouche. Sans attaches, elle s'oublie, elle part, elle hurle de joie, croyant se débattre, restant inerte sur cette table aux dégustations multiples. Le première fois qu'elle lâche son corps pour laisser cette explosion l'envahir. Incontrôlable, déconnectée de tout, elle jouit de ces deux inconnus. Le noir complet !



... à suivre ...

Mr STEED


samedi 15 février 2014

La Fête avait-elle déjà commencé ?

Dans le noir complet, face à un voile blanc immaculé qui tombait du plafond, qui la séparait en deux. Daphné contemplait sa poitrine qui s'enflait des sensations ressenties depuis de longues minutes, ne sachant ce qui lui arrivait, consommant sans fin ces plaisirs sur son ventre, sur ses jambes, sur son sexe, derrière la lumière.


Comme durant une anesthésie, elle était consciente mais son corps seul jouissait de sensations tactiles et son esprit les amplifiait. Maintenant elle voyait un lien entre sa guêpière noire et rouge, de dentelles et de voiles, ses mains tendues, qui tenaient la table où elle était allongée. Chaque émotion devenait une tension vers les jarretelles, vers cet au-delà de lumière blanche, vers ses bas nylon frémissant sur ses jambes fraîches après cette épilation d'exception. D'un moment anodin, souvent un peu douloureux, elle n'avait que dégusté les caresses, les roulements de cette boule collante qui avalaient ses derniers poils, les mains fraîches de crème, d'huile et tous les parfums associés. Un délice, pour combler sa vallée des plaisirs.

John n'avait pas attendu pour commencer la fête, il l'avait programmé de moments déstabilisants en la forçant à se changer à son bureau, à être une autre femme, là au moment qu'il souhaitait. Et maintenant, pas encore rentrée auprès de son mari, elle avait joui tout simplement, naturellement, sans réfléchir.






Un lâcher-prise non demandé, mais finalement obtenu, si difficile pour elle qui calculait tout, vivant ainsi pour ne jamais perdre le contrôle d'elle, de sa famille, de son business. Et là son esprit s'était mis en sommeil, pour laisser son corps lui parler, la dominer. Le bas prenait le dessus sur le haut, le coeur palpitait des surprises données par son entrejambe. 

Du côté mystérieux, elle sentit les deux godes enfoncés en elle depuis le début, se mettre à vibrer, doucement. Son sexe avalait les pulsions, son anus glissait de bonheur. Puis le plus gros fût accompagner de mouvements en elle, en dehors, puis en elle encore, un peu plus, avec une douceur mais aussi une fermeté, car ce n'est pas elle qui se masturbait. On la possédait, en respectant ce rythme intime qu'elle pensait être la seule à connaître. Le fulgurance fût instantanée surtout quand une langue toucha son bouton, la clef de la vallée des délices. Daphné cria, cria encore sa joie, laissant des larmes partir, lâchant la table, relâchant encore plus son corps.

Les minutes suivantes furent cris et plaisirs, intonations et volutes vocales, car son corps lui jouait la plus grande symphonie, celle de l'harmonie entre l'envie, la fréquence et plus encore la prémonition de l'encore. Quelqu'un la comblait comme relié à ses désirs si personnels. Elle hurla, secoua la table, mais ne refusant aucunement ce débord de notes sensuelles, cette avalanche de joie.

Une langue, des mains activant les deux godes, elle se donnait, on lui donnait, elle ne savait plus où se situer dans cette échange. Doucement les vibrations cessèrent. Le silence, l'immobilité des mouvements mais encore sa peau, ses frissons intérieurs. 






Tout semblait immobile, et soudain la table inclinée qui soulevait son dos, revint à l'horizontale. Une présence à côté d'elle dans le noir. Impossible de la voir, juste ressentir l'air qui bouge. En un mouvement, un claquement, une sensation au-dessus de son visage. 

Deux reflets, ceux de la lumière blanche diffusée derrière le voile, se mirant dans le cuir verni de bottes, de deux talons hauts, de chaque côté de son visage.




... à suivre ....

Mr STEED

Pour reprendre depuis le début :  Voluptehedoniste.blogspot.fr/2013/11/desirs-en-fete.html



lundi 10 février 2014

Vallées douces pour la Fête

Daphné ressentit son corps plus relâché, prise dans le jeu de John. Les vibrations du créneau, son sexe vibrait de sensations, de la présence des boules introduites avant ce voyage. Il remit son sein dans sa corbeille de dentelle rouge, sa main douce, précise, câline mais aussi directive.

Il vint lui ouvrir la portière, lui tendant au passage sa veste pour couvrir sa guêpière qui composait l'unique haut de son habillement. Le collier de métal froid autour du cou, il se plaçait sur sa gorge. Elle allait devoir sortir, dans une tenue qu'elle n'avait jamais porté avant, dans une foule, sur un trottoir, cela la glaçait, mais l'excitation de l'interdit n'était pas loin. John jouait de cela, il tendit son bras pour la voir écarter les cuisses, montrant ses revers rouges en se relevant. La portière claqua. Un quartier rempli de petits échoppes, ils marchèrent, un peu, tournant à droite dans une rue plus petite avec de petits commerces. Devant une vitrine illuminée, avec quelques plantes, un bouddha côtoyant avec des posters du désert.

La porte tinta, John avança vers le petit comptoir, personne. Il prit la clef, ferma la porte. 

"Vous allez profiter des lieux, ici, on va vous préparer à plus de volupté. La propriétaire est une amie, une experte de la douceur, suivez ses consignes. Je ne serai pas loin."





Ils passèrent dans un couloir étroit, avec des murs blancs, une lumière douce, trois portes. John poussa la troisième.

"Avancez et installez-vous ici."

Devant Daphné une table de salon d'esthéticienne, une serviette rouge sur un skaï noir., deux marches pour s'installer dessus, et curieusement un voile en son milieu. Une lumière blanche et forte derrière.

"Retirez votre jupe. Allongez-vous, avec les jambes de l'autre côté du voile. Yasmine va arriver."


Sur une chaise, Daphné posa sa jupe et s'allongea sur la serviette douce, un velours très moelleux, les bras le long du corps. Ainsi installée elle avait une lumière dans les yeux, un voile devant elle, son corps absorbé après son nombril vers le vide. Mais elle ressentit deux mains qui saisirent ses chevilles. Elle se crispa surprise. Des mains chaudes qui lui relevèrent les jambes, l'obligeant à s'avancer encore un peu. Ses escarpins furent rapidement enlevés comme par un jeu de quatre mains d'ailleurs, les chevilles tenues, des caresses ici et là. Elle sentit des doigts sur le nylon, sur les coutures, un glissement régulier sur sa jambe droite, une attache qui saute, une deuxième, des ongles fins qui passent le longs de ses fesses. Tout était décuplé en ne voyant ni les gestes, ni en ne sachant où seraient les prochaines approches. Un bas commençait à être roulé, l'autre jambe recevait des bises, tout en étant tenue très haute. D'autres jarretelles se détachèrent, une main frôla la chair de son entrecuisse, sa culotte, la dentelle. Soudain les deux chevilles se posèrent dans des étriers, les cuisses écartées. 

Daphné savourait ce déshabillage exhibitionniste, sans savoir qui était là derrière. Une main souleva ses fesses tirant sa culotte, puis aussi le string que John lui avait fait mettre en-dessous. Un tour de main et ses cuisses repliées, les dessous disparus, elle était nue du nombril aux orteils, face à des yeux inconnus. Le jeu de John.




Soudain une voix chaude "Je vais vous épilée intégralement, laissez-vous faire, détendez-vous !". Comme un ordre avec des intonations de velours.

Les parfums embaumaient, un doux mélange sucré, entre santal et cannelle, des épices, un peu de citron. Sur sa peau, un souffle chaud, très léger. Une caresse, d'autres caresses plus proches de son sexe, une main pour l'obliger à se cambrer, à s'avancer encore pour ouvrir ses fesses. Et là, habilement, inopinément un objet rond et froid, qui déjà s'enfonçait dans son étoile serrée. La même sensation que le rosebud offert par John, plus long, plus long encore. Ce n'était pas un salon classique, une demie pensée envolée avec cette sensation froide et pénétrante, plus encore inattendue. Une respiration, les pieds qui se posent, se détendent dans les étriers, la position cambrée qui s'affirme, toujours sans voir le bas de son corps, Daphné partait ailleurs, elle ne se retenait plus, le lieu la possédait.







Vaste inconnu que ce voile qui ne lui donnait qu'une ombre dans une lumière blanche, un halo et une première pénétration, puis une seconde, enfin pas exactement une pénétration. Deux doigts l'avaient pénétrée, pour tirer avec précaution, pour jouer de la présence, du diamètre pour distendre doucement ses lèvres, les ouvrir, les voir se refermer sur le fil qui reliait la boule suivante. Elle décupla ces gestes invisibles, seule sa tête voyait son ventre se raidir, sa poitrine se soulever, le voile trembler, ses lèvres savourer. Jouir même en recevant une bise, une paire de lèvres venait de l'embrasser là.

Et dans une lenteur quasi immobile, elle serra de ses mains les bords de la table, appréciant le gros diamètre entrant cette fois en elle encore. Froid, rond, métallique, gros, intrusif, en elle millimètre après millimètre. Daphné ouvrait son corps et son âme à ce double jeu, elle ferma les yeux pour se concentrer sur les vibrations entre ses jambes, criant de bonheur, découvrant son corps différemment, se donnant à l'immatérielle sensation. Elle bouillonnait, ses tétons se tendirent sous la dentelle des balconnets rouges. Jouir devenait une évidence, ne plus bouger pour prendre en elle, les deux godes, dans ses deux orifices ouverts, largement écartés.


Qui jouait avec elle ?


Après le feu de son lâcher prise, d'un orgasme peut-être, elle sentit le froid d'un liquide, puis le chaud, le tiède d'une boule puis deux sur ses jambes, l'odeur plus forte du miel et du citron. Les poils se collaient, s'étiraient, se fixaient, s'accrochaient, elle était entre deux palper-roulers. Les yeux fermés, tout cela la berçait, la chaleur douce de ce massage épilatoire, ici, là, sur les cuisses, les mollets, sur sur mont de Vénus. Les boules tournaient maintenant autour des tubes devenus chauds, plantés en elle, l'ouvrant sans laisser d'angles, juste des arrondis. Encore, des cercles, encore des passages proches de son bouton de plaisir, puis entre les fesses, rien ne résistait.


Vint ensuite un lait parfumé à l'huile d'argan, des senteurs soyeuses, des massages de tout son corps caché, libre totalement. Des minutes, des heures, Daphné n'aurait pu le dire, ses jambes étaient maintenant horizontales, son sexe et son anus, libres, en pleine décontraction, avec de petites convulsions. Des mains lui prodiguaient de la réflexologie plantaire, ses pieds s'envolaient. Là dans ce bain de parfum, elle sentit ses bas revenir sur sa peau douce, des caresses encore, des doigts curieux et experts, des jarretelles promptement glissées. Ses escarpins aussi.


La lumière de son côté s'éteignit, ne laissant plus que le blanc saturé derrière le voile séparant son corps, ses sensations. Ici le noir complet, une présence.



... à suivre ...


Mr STEED


mardi 4 février 2014

Préparatifs à la Fête

Daphné posa ses fesses sur le cuir du fauteuil, ressentant alors en elle les boules que son sexe venait d'avaler. Une sensation inconnue dans son ventre, redoublé de la présence de cette cordelette et de son extrémité indéfinie entre ses deux cuisses, maintenant refermées sous sa jupe.

Le mouvement avait laissé remonter celle-ci, dévoilant le revers de fin nylon rouge, contrastant avec le nylon noir semi-opaque, John sourit en voyant cela, en prenant place au volant.

"Vous voilà prête pour une belle soirée. La femme active devient en quelques minutes la femme soumise. Vous devenez la pièce numéro deux d'un duo de jouissance, pour fêter dignement vos demandes sexuelles, et vos cadeaux sensuels. Je deviens votre maître, pour la soirée."





Il démarra sous les néons, dans ce parking qu'elle n'avait vu qu'entre deux rendez-vous, deux réunions, deux coups de fils professionnels. Elle venait pourtant d'y montrer ses fesses, de se libérer du poids de son travail entre deux spasmes explosifs de son clitoris. Devant la barrière, la caméra, la porte automatique, les lumières du soir, leurs reflets sur le trottoir dans la pénombre de la nuit, l'asphalte humide sous le crachin.

"Retirez-moi cette veste. Maintenant"

Daphné regardait dehors, certes la voiture était haute, les vitres sombres, mais ils étaient dans la circulation d'un boulevard, entre d'autres véhicules. Elle gesticula sous la ceinture clipsée au siège, offrant les balconnets débordant de sa guêpière aux passants, aux voyeurs mais surtout aux êtres aveugles qui ne l'auraient vu ni nue, ni habillée. Elle était maintenant en dentelle rouge sur fond de voile transparent noir, le buste fière, le regard de John sur elle.

"Ouvrez la boîte à gants, prenez la pochette en velours."

Daphné se pencha, emportant ses seins dans une exhibition anormale, il avait dû choisir volontairement un bonnet plus petit pour provoquer cette exposition charnelle en excès. D'une main, elle retint son sein gauche, près à sortir de sa dentelle, ouvrant de l'autre main la poignée de cuir. John lui retira cette prudence, exhibant d'un coup son sein. Elle rougit, comprenant le sens de son geste.





Sur ses cuisses, plus encore sur ses bas, elle déposa la pochette douce de bleue nuit. De cette douceur, elle sortit un anneau plat, un collier moderne de métal doré avec deux anneaux plus fins qui ornaient l'arrière. Ainsi qu'une paire de mitaine en cuir, assez longues.

"Mettez tout ceci. Nous allons bientôt arriver."

Daphné ne connaissait pas ce quartier, pas celui de son domicile, plutôt avec des trottoirs débordant de commerces en tous genres dans un melting-pot ethnique et populaire.

Sur son cou, elle entendit le clic derrière sa nuque, le froid du métal, une sensation qui sonnait comme une étape de cette fête sensuelle. Ses avants-bras apprécièrent les mitaines de cuir, presque à son coude, mais libérant ses doigts et ses ongles manucurés d'un vernis beige quasi transparent.

Son sein gauche était toujours exhibé, au-delà de sa guêpière, conquérant appât de sa volupté.


Ils se garaient.



...à suivre ....
Mr STEED

samedi 1 février 2014

Vers la Fête

Daphné marchait différemment, elle se sentait différente, à la fois fragile dans cette tenue érotique, en dentelle rouge sous son tailleur sobre. Une autre femme dans ses habits professionnels, une autre enveloppe qui s'érotisait à chaque pas. Instinctivement, elle ressentait le début du plaisir d'être entre les mains de John, à distance, mais avec son esprit hédoniste aux commandes. La soirée serait une suite de surprise.

Elle récupéra ses affaires, ne cherchant pas à savoir si les coutures rouges de ses bas noirs changeaient les regards de ses collègues. Le temps semblait plus long devant cet ascenseur froid, ce hall sans vie. Dans la boîte inondée de miroirs, elle s'aperçut, la gorge enveloppée de dentelle rouge laissant ce creux coquin de chair entre ses seins, un petit pli sensuel qu'elle vit pour la première fois. Par le jeux des glaces, les coutures lui sautaient aux yeux.

Il avait réussi une intersection entre son univers frigide du business et sa bulle secrète de femme gourmande de sensations, de chair et parfois de soumission. Deux mondes qui ne se croisaient jamais. En le faisant avec subtilité, il décuplait la fulgurance de sa sensualité. Une autre femme, John avait écrit ce terme sur la carte des cadeaux, elle était au deuxième sous-sol, là-bas la place 273.





John sortit pour lui ouvrir la porte, pour qu'elle dépose ses deux sacs à l'arrière. Elle lui sourit, il ouvrit la porte avant, mais la retint dans son mouvement pour s'asseoir. D'une main douce, ferme tout autant sur sa nuque, il lui imposa de rester debout. D'une main délicate, il souleva sa jupe, écarta un peu ses jambes. Ses doigts passèrent sur ses fesses, tirant sur la douceur du string, le forçant à remonter entre ses lèvres. Un doigt glissa rapidement entre ses cuisses, frôlant les revers rouges des bas. 

Sans prévenir, il écarta avec deux doigts inquisiteurs son sexe, s'enfonça, doigta encore son corps, prenant possession d'elle. Provoquant des frissons, entre surprise et envie grandissante, il explora sans précaution, marquant sa présence comme maître de cérémonie.

Sur ses reins il poussa pour qu'elle se cambre, pour qu'elle offre sa croupe, frottant son point G, glissant amplement dans cette grotte devenue liquide. Il embrassa ses fesses, et toujours sans la lâcher, il écarta encore un peu ses jambes. Elle était là, juste cachée par le bas de la portière, le cul en l'air, sous les néons du parking.  





Les doigts sortirent quelques secondes, après les premières convulsions de bonheur, intenses et contenues en ce lieu. Encore surprise par ce rendez-vous si soudain, cette entrée directe dans son jeu. Daphné sentit un arrondi, une rondeur froide entrant en elle, l'obligeant à se cambrer encore, à écarter les cuisses, à s'ouvrir à lui, à ses boules qui suivirent. Ses lèvres s'écartaient, avalaient, s'ouvraient encore, une, deux, trois, quatre, cinq. Un chapelet de boules froides, de beau diamètre, bien en elle.

D'ailleurs il la redressa d'un tape câline sur ses fesses, elle sentit alors un objet qui pendouillait entre ses jambes. Sans le voir, elle resserra ses cuisses sur cet intrus, sentant les fines extrémités lui piquer la chair douce du haut de ses jambes, juste au-dessus de ses bas, de ses fameux revers rouges.


"Asseyez-vous, le voyage commence, la fête avec."






...à suivre ...

Mr STEED