jeudi 13 mars 2014

Tourbillon de Fête

John avait garé la voiture dans leur parking, dans ce lieu froid, trop lisse avec ces néons qui projetaient une lumière saturée. Daphné reprenait ses esprits, il ouvrit la porte, elle se pencha pour sortir.

Mais il la saisit par la nuque, plaquant son collier, elle posa ses talons dehors, sans pouvoir se relever. Là entre deux voitures, perchée sur ses escarpins, les jambes ouvertes pour ne pas tomber, accroupie, elle reçut le sexe tendu directement sur ses lèvres. Jamais elle n'avait imaginé sucer un homme à cet endroit, dans son parking, si rapidement. Sans ménagement, en opposition à sa douceur habituelle, elle sentit le sexe dur s'enfoncer dans sa bouche, contre sa gorge. Il donnait le mouvement en tenant sa tête, puis plus doucement elle reprit ce rythme, l'avalant, le suçant, l'absorbant. En équilibre précaire, la jupe en néoprène faisait une corolle parfaite au-dessus de ses cuisses repliées,de son fessier dégagé, elle suçait avec plaisir le gland, chaque courbe, chaque repli, n'oubliant pas d'entendre le plaisir qui s'exprimait.





D'un doigt John la releva, en soulevant l'anneau situé sur sa nuque, elle se léchait encore les lèvres, la porte se referma, elle avança vers la lumière suivant son bras. Ils passèrent devant plusieurs véhicules, se dirigeant vers l'ascenseur. Sous la lumière, sur ce béton peint où crissaient les pneus chaque soir en se garant, elle s'aperçut dans les vitres d'une voiture, juste en guêpière de dentelle noire, en jupe qui cachait à peine le début de ses cuisses, le revers de ses bas rouges. Une tenue inadaptée à ce chemin habituel, à cette routine de travail et de voisinage, elle fût surprise d'y penser, de reprendre sa force d'esprit sur ce corps quasi nu à cet endroit. Ils auraient pu rencontrer des voisins, d'autres propriétaires de véhicules.


John l'orienta non pas vers la porte de la pièce d'accès aux étages, mais plus loin. Là-bas, un peu plus loin, un peu plus sombre, le fond de ce parking, d'autres voitures, elle toujours en petite tenue. Il lui parla à l'oreille, Daphné tourna son regard autour d'elle, sans hésiter elle marcha vers un modèle de luxe, rutilant de polish impeccable. Là, elle se pencha sur le capot, relevant sa jupe, offrant une vue somptueuse sur ses fesses, sur les jarretelles qui retenaient ses bas.

D'un coup de main, d'un coup de rein elle se retrouva écrasée sur le métal, son sexe avalant celui de ce maître d'un soir, profondément. Les boules de geisha bougèrent en elle, avec cette envie charnelle forte qui voyageait dans sa vallée des délices. Juste un regard pour le voir, excité, droit dans son costume, la cravate à peine en balade, par le reflet du pare-brise. Daphné se faisait prendre, dans ce parking, elle jouissait de cet acte surprenant, impossible pour elle, et pourtant.



... à suivre ...


Mr STEED

3 commentaires:

Lilly a dit…

Mais pourquoi donc n'avez-vous pas mis le mot "tourbillon" au pluriel? Dites-moi?

sandra et mika a dit…

toujours eu un faible pour ses lingeries si glamour et si érotique ! si féminine ! biz

DuoNylon a dit…

Votre fête noue emporte déjà, chaque étape est pour nous source de jouissance.