samedi 27 avril 2013

Final entre ses bas nylon 6/6


Explosion, un festival de sensation, ce jeu d'ocytocines explosives qui remplissent soudainement la tête mais aussi les muscles, les dernières contractions.

Ce moment si intense, jamais similaire où le corps se relâche après une tension immense, telle une petite mort car seul l'esprit ressent encore le souffle de cette déflagration de coups de coeur, de bonheur quasi absolu, de joie et de jouissance, quant au même instant tous les muscles se bloquent, ou se ramollissent totalement. John avait atteint ce petit nirvana, ce point de non-retour dans l'escalade des plaisirs, tant son cerveau avait pris du plaisir et tel un simple mâle, son sexe avait relâché son sperme chaud, ses muscles, sa virilité gluante.


Il était retenu par les jambes de cette belle, elle demandait encore quelques coups de rein, mais il ne proposait plus que son état second comme une douceur caressante.




Durant les minutes qui suivirent, elle le découvrit, fébrile, presque fragile, tel un homme rassasié et ému par les instants présents, serein d'avoir donné un maximum de caresses, d'avoir attendu sa jouissance à elle avant de se consumer dans une dernière étincelle.


Elle le cajola, discutant de tout, de rien, comprenant toujours mieux qui il pouvait être, complétant le personnage par un visage, au-delà de la description donnée par son amie, par leurs échanges, par ses actes. Elle savourait amplement le personnage, ce gentleman étrange, ce libertin à la commande mais aucunement affamé, cet homme finalement, cet épicurien profondément gourmet.





Ils souriaient, dégustant quelques bulles au passage, croquant des petites choses, se nourrissant de mots, de
leurs approches modernes de ce partage. Les minutes, le temps passait, la nuit était installée, rien ne les touchait. 


Mais dans la nuit, avant le matin, ils recommencèrent, elle voulait qu'il la possède partout, dans tous les bonheurs de ses rondeurs, dans tous les recoins de sa féminité. Intégralement.

Alors il retira le plug gonflable, entre ses fesses, et là doucement, il enfonça un sexe dur. Il avait demandé avant, prévenant que s'il présentait son gland à cet endroit, il ne s'arrêterait qu'au fond d'elle. Écartant la rondelle, glissant de la précédente préparation, forçant avec son gland puis dans l'étroit conduit, s'enfonçant un peu, un peu plus, encore un peu, toujours plus, et la possédant enfin là.





Elle sourit, elle serra les dents, elle le voulait, elle l'eut en elle. Elle frémit entre cette douleur diffuse et ce plaisir nouveau, elle le sentait bien. Son enculage la réjouissait, John lui souriait.




Pour le premier épisode  de cet histoire : 


JohnSteed


mardi 23 avril 2013

Fougue enveloppée de nylon 5/6

John était entre les lèvres, sous le bandeau de soie de cette belle blonde. Elle oeuvrait avec précision jouant de sa langue sur ses boules, puis autour d'elles, puis sur le long de son sexe, parfois absorbant au passage son gland, titillant de sa langue encore la fente de ce gland, suçotant le plaisir de John. Quelques gouttes de plaisir étaient là, sur ses lèvres, elle redescendait, elle l'enfonçait en elle.




De sa main droite John appuya sur une poire de latex, l'air se comprima pour aller vers elle, vers ses deux orifices arrière, vers son cul, vers son sexe, pour gonfler les deux plugs en elle. Elle tressauta  surprise de cette sensation totalement nouvelle, de ce moment surprenant, de cette double charge en elle. 


John lui enfonça la tête sans ménagement sur son sexe, lui donnant le mouvement, l'encourageant à sucer encore, à avaler son membre devenu dur, conquérant de tout son corps. Il était dans sa bouche, mais il était aussi dans ses orifices de plaisir. Il la remplissait, il était gourmand après avoir été gourmet, il la possédait là où son membre, son épée de chevalier trouvait le fourreau de plaisir, marquait de son empreinte cette princesse de dentelle noire. 




Il appuya encore, elle bougea encore, surprise par ces plugs devenus plus présents en elle. Son sexe recevait ce plaisir comme un sexe très charnel, son anus s'ouvrait d'une taille qu'elle ne connaissait pas, elle ferma les yeux pour le savoir partout en elle, celui qu'elle n'avait jamais vu.


Tout était sensation, les bas si fins, si doux qu'elle portait, cette grande résille en supplément qui titillait ici et là ses jambes, son bas ventre, mais aussi les brides sur ces chevilles, ses talons qui la prolongeaient dans sa sensualité de lignes. Lui devait regarder cela, elle s'excitait de le savoir très esthète, très voyeur, très fétichiste de son corps, de ses courbes.




Tout était sensation, ce voile sur ses seins qu'il malaxait parfois, qu'il caressait aussi, ce corset qui marquait sa taille, renforçant sa poitrine, renforçant sa taille et ses fesses callipyges. Elle se donnait, il exigeait, cet inconnu était en elle, comme jamais elle n'avait reçu d'homme, comme jamais l'imaginaire d'un de ces hommes ne l'avait remplie. Imaginatif et sensuel, il insuffla encore de l'air, elle sentit les ballons se gonfler dans son sexe, bien en elle, entre ses fesses encore. Il bouillonnait dans sa bouche.


Soudain il arrêta le mouvement, il la poussa sur le dos, les jambes en l'air. En quelques mouvements, elle s'ouvrait, les deux plugs gonflés en elle. D'un simple geste il retira, le ballon de son sexe, une sensation énorme, un plaisir inconnu, une vibration qui traversa son épine dorsale des fesses à sa tête, sous son foulard de soie. Elle gémit. 


Et dans sa bouche ouverte, il enfonça le plug recouvert de ses humidités. Elle tira sa langue, saliva, contourna et lécha son goût, son plaisir.





John reprit les deux jambes, appréciât la tenue si fétichiste, si sensuelle, si féminine de cette inconnue, il s'enfonça entre ses bas nylon, entre les mailles de la résille, intégralement, elle émit un premier halètement, suivi d'autres. John oeuvra à son tour, s'enfonçant toujours, ressortant, prenant des pauses, avec cette femme remplie de plaisirs, c'était sa demande. Il jouit de ce duo si hédoniste.


... à suivre ...

Pour le premier épisode  de cet histoire : 


JohnSteed

lundi 22 avril 2013

Liebster Award 2013

Ah je vois ici vos mines déconfites, vos dentelles affolées, celles qui attendaient la suite des dernières péripéties érotiques de JohnSteed, il faudra patienter jusqu'à demain 09h00.

Car aujourd'hui je transmets le témoin du LIEBSTER AWARD, une nomination entre blogueuses & blogueurs, un lien souirant de questions-réponses pour se découvrir, pour se connaître, pour remercier les plus fidèles, pour vous encourager à découvrir de nouveaux horizons.

liebster2

MERCI à RONDINETTE, qui avec cette nomination, me donne la parole, mais aussi partage sa bonne humeur, ses yeux souriants de coquinerie, et surtout défend des courbes et des rondeurs au quotidien, nues ou sous des dentelles fines, et souvent avec de beaux bas nylon. En toute sensualité assumée !

Alors quelques règles de ce Liebster Award  :
  •  Chaque personne doit écrire 11 faits sur soi
  •  Répondre aux questions que la personne qui vous a tagué a posté et créer 11 questions destinées aux personnes que vous allez taguer
  • Choisir 11 personnes et mettre un lien vers leur blog dans votre post
  • Les en informer sur leur page
  • On ne peut pas taguer la personne qui vous a tagué !


Si vous n'aviez pas tout découvert sur JohnSteed (Mais qui est JohnSteed ?), du moins son fantôme numérique, voici les questions de RONDINETTE :

1/ Quel est ton film culte ?
Je devrais dire série culte ... "Chapeau Melon et Bottes de cuir" pour son ambiance décalée, son humour british, son élégance et puis cette ambiguïté chic entre les deux héros.
2/ Ton artiste préféré ?
Un artiste, je pencherai plutôt vers un peintre, Edward HOPPER, pour son univers doux et saturé d'une lumière, pour la douceur des personnages. 
3/ Politique ou anti-politique ?
Je rêve d'un monde d'amour, de respect de l'autre. Donc sans politique !
4/ Si tu gagnais au loto, que ferais-tu en premier ?
Mon premier rêve devenu réel serait de partir avec ma belle, mon Emma, en voiture, tranquille, vers les petites routes de France, des petits hôtels, des grandes tables, des pique-niques au champagne, des spas, des douceurs au coucher du soleil. Nous, et seulement nous !
5/ Ton style vestimentaire ?
Surprise ! Classiquement Classique ! Une dose de costumes (eh oui JohnSteed est addict), de cravates, mais avec parfois une touche excentrique de couleur orange : chaussettes, caleçon, ...
6/ Tes vacances rêvées ?
Plutôt simple, dans une petite maison, dans une région calme de France, d'Europe. Des longues balades, des grignotages de produits locaux, des heures à lire, à s'aimer simplement, des barbecues entre ami(e)s, des heures à écrire avec elle qui lit, nous simplement.
7/ Une expression que tu emploies tous les jours ?
Féminité, Volupté, Liberté.
8/ Pourquoi un blog ?
Pour partager en premier lieu, un univers de douceurs, de cascades érotiques et de folles courses fétichistes en bas nylon probablement. 
Pour croiser des personnes souriantes et libérées entre les mots, entre les commentaires, entre les emails en off. Pour démontrer qu'il y a tant de subtilités, de tendresse et de culs nus heureux avant la frontière glauque du porno.
9/ PC ou tablette ?
Multi-pc, je suis jongleur sur plusieurs claviers. Mais la tablette me permet d'écrire n'importe t où, je vais devenir très addict.
10/ As-tu déjà été infidèle ?
Oui car la fidélité est une valeur ambigüe, et que la vie épicurienne est plus douce, plus charnelle, plus explosive de dentelles, en croisant parfois d'autres courbes, d'autres personnes libres et infidèles.
11/ Lingerie ou nudité ?
300% lingerie, j'adore les courbes moulées de satin ou de soie, les guêpières, les corsets, et plus encore les jambes sublimes en bas nylon.


Alors en plus de répondre aux questionnaires en bas de ce blog (si si tout en bas de cette page), je vais laisser cette série pour vous, les amies et amis (pour les non-blogueurs, je propose de publier ici leurs réponses !) :
1. Votre vue ... votre dernier livre lu ?
2. Votre avis sur 50nuancesdeGrey ?
3. Votre goût ... un souvenir de gourmandise culinaire ?
4. Et cette émotion avec ce verre, ce lieu, ces personnes, pour ce  vin inoubliable ?
5. Votre ouie ... avec quelle musique pour vos première galipettes ?
6. Quel groupe accompagne souvent vos envies du soir, ou un silence peut-être ?
7. Votre odorat ... l'aimez vous avec son parfum, le parfum des lieux, ou celui de la daube qui mitonne en cuisine ?
8. Et vous déposez où votre parfum sur votre corps ? toujours le même ?
9. Votre toucher .... sensuelle vous aimez la lingerie fine, pour qui avez-vous mis vos dernières jarretelles ?
10. Vos bas nylon ... aimez-vous, aimeriez-vous les partager avec une autre femme pour une soirée très voluptueuse ?
11. Vos bas nylon sont-ils un chemin ouvert pour sa langue vers vous ?

Les soyeuses élues et les heureux élus :
1. Cassiopée : www.cassiopee.me
2. FrenchSweet : sweetywords.canalblog.com
4. NoirIntense :  noirintense35.canalblog.com
6.  Alcina :  alcina.over-blog.com
7. Pussy 
10.  Chloé :  www.lesteatimedechloe.com
11. MademoizelleEztie :  http://mademoiselleeztie.wordpress.com/
11. Sandra & Michael 
11. Belle-Bulle :  belle-bulle.blogs.fr
11. Ophélie Conan : conan-la-barbare.over-blog.com


Bises à tous, à bientôt ici ou ailleurs pour vous lire, vous parler, lire vos emails.
JohnSteed.nylon@gmail.com




jeudi 18 avril 2013

Double jeu entre ses bas nylon 4/6

Elle avait la tête en arrière, le sexe vertical et droit de John qui rentrait dedans. Sa bouche absorbait cette barre volontaire, cette envie de jouissance masculine. Il s'enfonçait, jouant des capacités de celle-ci à avaler, toujours un peu plus, à faire tourner sa langue autour, à sucer avec ses lèvres toujours rouges. 

Par instant, il touchait les seins sous la dentelle noire. John coulissa encore et encore, laissant venir sagement son plaisir, son jus vers elle. Il regardait son sexe lisse, ses cuisses et ses bas noirs qui se tendaient de belles jarretelles fines.




Il avait envie d'autre chose, en pur fétichiste, les détails, les envies de ces mêmes détails, lui apportait des frissons supplémentaires, une volonté d'explosion intense, mais calculée, du moins dans ces petites désirs. La bouche respira, il était ressorti. Il la guidait toujours dans le noir, sous son bandeau, elle ne devait que ressentir le lieu, jusqu'à quand ?


John la déshabilla sans la forcer, sans lui demander non plus. Elle se retrouva sans soutien-gorge, la poitrine plus molle, mais toujours femme, toujours fière de cette poitrine. Il retira le reste, tout en l'enveloppant d'un bustier underbust en satin noir. Sa taille se marquait, ses formes s'amplifiaient, elle sentit les liens se resserrer, un dosage juste. Ses seins furent accueillis par un tulle tout fin, un soutien-gorge de voile transparent pour montrer cette opulence voluptueuse. Il accrocha les bas noirs, avec de beaux motifs qu'elle ne voyait pas. Puis il lui passa un collant à grosse résille sur ses jambes, ses bas, ses jarretelles, son cul rond, enveloppant ainsi tout son corps dans un filet large. Il lui remit des escarpins qu'elle avait posé là.




Elle ressentait cet habillage, une sensation nouvelle, aucun homme ne s'était permis cela, le plus souvent ils demandaient une tenue sexy, sans précision, ils attendaient sagement. Mais là l'initiative était de cet inconnu, si sûr de ses choix. Savourer les matières était son seul acte, il lui servit à boire, quelques tapas à grignoter, puis la dirigea pour la mettre en position de levrette sur le lit. Elle comprit au bruit, aux lumières soudaines qu'il la photographiait dans sa féminité, dans sa tenue, dans ses courbes, elle se laissait faire, consentante, c'était elle qui avait demandé ce libertin pour elle.



Le plus naturellement du monde il lui glissa quelques mots à l'oreille, elle sourit en acquiesçant. Puis il lui glissa deux doigts dans son sexe, un doigt dans sa rondelle tendue. Le gel frais réveilla ses sens. John sourit en doigtant les deux orifices charnelles de cette belle épicurienne, de cette libertine consentante.

Entre les mailles de la résille, il ajouta un autre doigt dans son cul, ouvrant un peu plus ses fesses rondes marquées de jarretelles et du filet noir. Puis un troisième doigt entre ses lèvres, une main en elle, elle gémit, il continua longtemps, entre gel et attouchements intérieurs, elle enfonçait sa tête dans le lit, remontant un peu plus sa cambrure, son fessier roi aux yeux de ce gentleman doigteur.





Soudainement, il arrêta. Une pause, un silence !

Elle sentit alors un embout arrondi sur ses lèvres, un autre embout arrondi sur son étoile anale. Deux formes qui avec la même régularité se sont enfoncées en elle, en quelques mouvements, millimètre par millimètre, sans concession, il poussait. Elle a bougé, il a tiré son corset, ajusté sa position, et il les a enfoncé en elle. Deux plugs de latex, tout doux, de tailles raisonnables. Son Sexe avait absorbé son souci, ce presque sexe de latex. Son anus avait appris à s'élargir, depuis combien de temps avait elle été sodomisé, elle cherchait la réponse. Mais là maintenant, cet homme l'avait rempli de deux jouets de plaisirs, profondément ancrés en elle. Savourer encore !

Elle se cambrait, ressentait leurs doubles présences, une sensation qu'elle n'avait jamais eu en elle d'ailleurs. Deux sextoys dans ses deux orifices sensuelles !

Elle mit ses mains pour redoubler la dimension, comme pour vérifier son double ressenti, pour voir si ses lèvres avalaient, si son cul avalait aussi.






Il se positionna, elle le sentit devant sa bouche, il prit sa tête, la guida pour lui remplir aussi la bouche. John semblait insatiable ce soir, et il savait ce qu'il désirait maintenant. Il s'enfonça un peu plus.


... à suivre ...


JohnSteed

lundi 15 avril 2013

Dégustation entre deux bas nylon 3/6

John avança encore sa tête, relevant le nez sur son mont de Vénus lisse, s’enivrant de son parfum intime, aucun autre ne lui ressemblait, la signature intime de chaque femme dégustée. Une palette plus large que celle du vin, des arômes différentes suivantes les heures de la journée. La nuit exaltait cette douceur verticale face à lui, deux lèvres luisantes dans cette pénombre. 

Elle avait retiré sa main, comme une dernière barrière sur son intimité, ou pour lui indiquer le chemin



Sa tête penchée entre les deux cuisses, il s'appliqua à lécher les grandes lèvres, la peau des cuisses alentours,  à caresser au passage les revers des bas noirs de cette belle, les yeux sous la bandeau, emportée dans de petits gémissements quand il suçota les petites lèvres. Délicieusement, comme un gourmet qui lèche plusieurs fois sa cuillère après avoir déguster une pâtisserie sublime. Un léger parfum de musc et de vanille, du moins un ressenti sucré, il prit son bouton en succion, en délicatesse infinie, toujours entre ses lèvres, sa bouche, son bout de langue durci pour mieux frotter cet ergot érectile.





A chaque coup de langue, elle frissonnait, elle se livrait à lui, à cet homme qui ne l'avait pas prise à la hussarde, mais qui lui offrait une dégustation langoureuse. John insistait, changeait l'intensité, la fréquence, la douceur ou la fermeté en ajoutant ses doigts inquisiteurs sous ses fesses. Il massait, il titillait, il malaxait aussi avec vigueur, puis il respirait aussi dans cet exercice d'apnée sensuelle. Un délice qu'il prolongea sans compter, les minutes se suivaient, elle se plaisait à reprendre son souffle, à se relâcher totalement.


Les cuisses ouvertes, les talons en l'air, les dentelles noires sur ses seins qu'il venait parfois caresser. Son soutien-gorge amplifiait la sensation, quand il posait ses doigts sur le fin voile ajouré, sur ses rondeurs de pure féminité. 




Naturellement, elle sombra encore dans des jouissances intérieures, relâchant parfois des cris, des sons de plaisirs. Il la tourna, la guidant dans les trois dimensions qu'elle ne voyait pas, elle se retrouva sur le bord du lit, sur le dos, la tête en dehors. Son bandeau de soie tenait encore ses cheveux blonds, sa bouche rouge attendait.



John se leva, retirant en silence quelques vêtements, servant le champagne. Il versa dans cette bouche, un liquide pétillant, des bulles pour cette pause, elle bût d'envie et pour se désaltérer de ces précédentes minutes. John s'avança au-dessus d'elle, tranquillement il dirigea son sexe entre les lèvres rouges, doucement il fit comprendre sa présence. Il força la bouche, poussa son gland, encore un peu plus, et là il coulissa encore en elle.






... à suivre ....

JOHNSTEED

vendredi 12 avril 2013

Frissons en bas nylon 2/6

John avançait de nouveau vers elle, pour poser ses mains sur sa jupe noire, pour sentir les jarretelles à travers le tissu, elle ressentait toutes ses approches. Il s'avança, la serra dans ses bras, s'aventura ici et là, caressant les courbes de sa volupté à travers cette mousseline de voile noir. 

Son bandeau de soie suivait les mouvements de sa tête, cherchant cet homme dans le vide. Elle parla, John s'approcha, elle l'embrassa avidement. Ils se serraient, il passait ses mains sur ses fesses, sur son dos, puis sur la jupe, de haut en bas, vers le voile qui enveloppait ses jambes.




Là, rapidement, il passa sous la jupe, d'un geste précis, entre les jambes, directement sur ses lèvres, directement sur son clitoris. Comment faisait-il pour savoir qu'elle ne portait aucune culotte, que ce bouton infime serait là ?





Deux doigts, trois doigts, un duo en elle, humide et confiante, écartant soudainement les cuisses, debout, et ressentant l'autre doigt sur son bouton à jouissance. Là il frotta, joua de rythmes et de belles octaves, doucement, plus vite, moins vite, en haut, en bas, à droite, puis à gauche, frottant la délicate perle, sur et sous la chair. Il poussa encore ses doigts plus loin à l'intérieur, pour emmener la paroi interne dans un jeu coulissant. 





Elle écartait encore les jambes, perchées sur des talons très hauts, mais elle adorait cet équilibre, cette prise en elle, John jouait avec cet inconnue, avec à peine quelques mots échangés, des envies soupçonnées, des désirs caressés. Des petits cris, des souffles, des petits bonheurs s'échappaient d'elle, de sa bouche, de son lâcher prise. Sans le connaître, elle se donnait à lui. Etait-ce une habitude ? 

Elle ne connaissait que les mots échangés, les idées partagées, et le descriptif fait par son amie. Rien, si peu pour s'engager dans un duo libertin, mais elle devait être joueuse, satisfaite de sentir ses bras sur elle, ses doigts en elle, sa bouche sur ses seins à travers les dentelles noires.





Elle savourait ce jeu, il la bascula d'un geste imperceptible sur le lit, en ayant enlever sa jupe de son autre main, défait son chemisier avec la même magie. Sa lingerie, une nuisette de dentelle noire, un beau soutien gorge de transparence noire, un porte-jarretelle si fin, des bas noirs et ses talons, un pur plaisir fétichiste, une vision extrêmement féminine, sensuelle de cette femme voluptueuse. Ses formes se mêlaient dans ses froufrous. Elle souriait encore sous ses mains, d'ailleurs il semblait avoir quatre mains. Il passait de son buste à ses jambes, sur le nylon, sous le voile, sous la nuisette, elle ne voyait rien, ressentait tout avec ses yeux bandés. Il remit plus fermement le bandeau, et la bascula encore un peu plus, les jambes en l'air.


Son amie lui avait parlé des séances de langue, de cette vibration si particulière, de ses trucs et astuces pour emporter les lèvres, le sexe, le clitoris dans un tourbillon inspiré. Elle reçut sa langue le plus naturellement, tenant avec ses mains ses propres jambes, caressant au passage ce nylon, qu'elle-même appréciait tant. Elle s'ouvrait, il remit sa langue, encore, encore plus en elle, encore ...





.... à suivre ....


JohnSteed


mardi 9 avril 2013

Inconnue aux bas nylon 1/6

Le printemps ne se décidait pas à sortir de son manteau de velours gris et blanc. Dehors, il faisait froid, mais heureusement le thé chaud reposait sur son bureau, deux écrans sommeillait de leurs messages, de leurs liens internet vers d'autres pensées, d'autres images. John écrivait depuis plusieurs jours, il se libérait de mots, devenant la source de nouvelles idées, de nouveaux paragraphes, de nouveaux chapitres pour des livres, pour des articles. 


Le soleil marquait le sol avec la grille des carreaux, le canapé de cuir se réchauffait.





Il finissait et devait se rendre vers Paris, un chemin vers cette inconnue. Leurs échanges avaient été uniquement électroniques, aucun ne souhaitant voir vraiment l'autre, encore moins connaître le son de la voix même en ayant les numéros réciproques de mobile. Des mots, des emails, des sms, des échanges de pensées, des approches de douceurs, des sourires parfois entre deux phrases, des détails pour se découvrir sans tomber dans la description technique digne d'un profil de la CIA, juste une approche libertine. C'est elle qui avait fait le premier pas vers lui, connaissant l'homme et son univers via un couple d'amis. Son amie en particulier lui avait vanté la douceur, le style décalé de ce libertin, enfin plutôt de cet épicurien. Assez vite elle avait insisté pour savoir, pour connaître un peu plus, enfin elle avait insisté pour avoir ses coordonnées. 


Lui, avec politesse avait répondu à ses emails sur la lingerie, sur le nylon, sur les mots de son blog, des mots presque banals, mais en fait des premiers pas pour lui avouer une envie de le croiser, de le voir, sans en dire réellement plus. Sauf une date pour se voir.




Ainsi là, sans surprise, il se garait, avec une petite sacoche contenant divers accessoires de douceurs, elle lui avait avoué une envie plus charnelle, plus soyeuse, sans plus de précision. Là, en bas de l'immeuble haussmannien, il attendait la réponse à ses sms, voulait-elle sortir ? marcher un peu pour le voir ? serait-elle déçue ? marcher pour parler et se découvrir, partir dîner même ?
Il reçut simplement un sms "Chambre 310".


John sortit sous les dernières gouttes de pluie froide de cette journée, la nuit tombait. Paris s'illuminait. Il s'engouffra dans ce mini ascenseur parisien à cage, une vieillerie grinçante, un relent du passé. Un couloir, deux côtés, quelques pas sur la moquette récemment posée, une porte avec le numéro "310", légèrement ouverte, il frappa, entra.





Devant lui, avec un éclairage léger, une femme habillée de noir, avec un foulard Hermès sur les yeux. Sculpturale, seule, attentive à sa présence. 


Etrange situation, deux inconnus l'un pour l'autre, qui malgré la proximité, se voit sans vraiment mixer leurs deux regards. John posa le sien sur les cheveux blonds, noués dans ce foulard soyeux, cette bouche orangée,  un joli cou, un chemisier de voile noir sur une transparence généreuse, une jupe moulante sur des formes gourmandes, des jambes charmantes dans un fin voile noir, le tout posé sur des hauts talons noirs vernis. 

Il avança après refermer la porte. Elle tremblait.



...à suivre ...


JohnSteed


vendredi 5 avril 2013

Roses rouges !


Envie d'elle et pourtant le soleil rouge pointe son nez aujourd'hui, après deux semaines de déplacements, donc implicitement de séparation de nos corps sensuels, de nos corps gourmands de l'un et de l'autre. Et moi qui grimpe quatre à quatre les escaliers de cet immeuble, sur le tapis rouge, sautant de marche en marche, des duos de marche avec mon enthousiasme, et surtout mon bouquet de roses rouges.

Là, je sonne, elle sourit avec son rouge à lèvre si rouge, un Chanel totalement brillant et carmin à 200%.





Elle sourit, elle pose les fleurs, elle se grandit sur ses talons déjà vertigineux pour une bise, d'autres bises, pour le sentir près d'elle, sa peau, son cou, son parfum. Intense ! Je tripote ses fesses, je caresse la dentelle à travers cette robe noire avec un plumetis blanc, si légère, si fluide sur ses courbes, sur ses hanches. Mes bras l'enveloppent, elle adore cela.


Là mes yeux, mes doigts si sensibles pour ressentir la présence de ses jarretelles, des revers de ses bas noirs, d'apercevoir encore plus bas ses coutures rouges, je suis en fusion avec son corps. J'aime cette femme, pour son corps, oui c'est charnel en plus d'être intellectuel, de nos mots, de nos esprits complices, je suis gourmand de ses chairs, de son entière féminité.









Elle recule, me fait signe que "non", mais elle ne refuse rien. Encore moins mon doigt là, juste sur le haut de ses lèvres verticales, sous cette robe. Hummm dentelle rouge, belle idée en accord avec les coutures. Pas de corset blanc à liens rouges que j'aime tant, mais bien du rouge balconnant !


Diablesse elle refuse en retirant d'un geste sûr cette culotte de fine dentelle rouge. Elle sourit, elle dit "oui" en attrapant une serviette rouge avec des motifs cachemire rose et fuschia. Juste une serviette, là sur cette table, elle se couche sur le dos, s'offre, ouvre ses jambes, offre encore plus le grand écart de ses jambes en bas nylon, ses talons vers le plafond. 





Je met mes doigts, ici et là, je regarde sans les quitter ses yeux, pour comprendre les messages, entre deux petits souffles, deux petits cris. Une ficelle bleue, pas de fantaisie de geisha, juste un bouchon de rivière rouge, mais elle sait, je sais aussi, c'est sa féminité, son statut de femme, c'est un peu d'elle. Et justement je l'aime tout entière, je ne refuse rien d'elle, je la prends intégralement.


Une serviette, des ébats, des humidités, des flots rouges, des jambes, les siennes, les miennes, nos sexes se signent de rouge, et elle jouit de plaisir, moi de cette odeur, de ses hormones si particulières, si excitantes, si excitées. Nous jouissons différemment, là, en replaçant cette serviette, facétieuse quand elle remonte sous son dos, avec nos coups de rein, notre entrain mutuel.








Je dis "rouge" à son oreille, elle rit, car jamais nous n'avons réfléchi à cela comme une entrave entre nous. Avant  elle  esquivait cette période, mais ni culture, ni religion ne doivent décider de nos plaisirs. Nous nous sommes découverts, j'ai donné ma vision, ma discrétion, mon désir, en respectant son désir. Nous jouissons ensemble avec ses talons rouges, signature de sa sensualité.


Pleinement, dans une lune rouge !


Son corps bouge, vibre de sensations, elle ne voit que ses chevilles, mon envie, notre plaisir.

Enfin nous nous serrons dans les bras, là, inerte dans cette explosion de bonheur, sages pour savourer à deux ce moment privilégié. Douceurs, glissades de nos chairs, sourires !







Un peu plus loin, une douche, après un déshabillage précis, sans tâche, et juste un geste vers la machine à laver. Savon et parfum, que la vie est douce !

Notre interprétation de l'amour, de la chair se satisfait de toutes les limites que nous partageons avec complicité. Elle se blottit dans mes bras, sous une serviette chaude. Son corps palpite de joie, de sensations encore chaudes en elle, liquides, rouges.






Les roses rouges attendent leur vase, posées sur la table.




En hommage à un texte paru chez la délicieuse Calamity sur son blog LuxureAndCompagnie !


M. Steed

mardi 2 avril 2013

Voir et Ressentir

"Soyez prête pour 19h, je passe vous chercher. Je vous embrasse." Quelques mots venant de lui, arrivant sans être un ordre vers elle, son pas s'était accéléré. 

"Entendu ! Baisers de soie. A tout à l’heure."




Elle ne savait pas où ils iraient, ce qu’ils feraient. Cela lui importait peu, l’essentiel était d’être avec John. Elle aimait les surprises et puis récemment, elle travaillait tant, se donnant dans son métier, dans sa vie personnelle, construisant une nouvelle bulle de business, de folles nuits de projet, des déplacements et du repos sous sa couverture en cachemire, spécial cocooning. Cette relation avec lui était irrégulière car ni l'un, ni l'autre ne pouvait se décider à vivre en couple. Elle était parfois amoureuse, lui devenait fuyant, assumant  tous les deux, leur union d'amants de culture, de passions intellectuelles communes, de visions pragmatiques de leurs mondes, d'un idéal commun d'une bulle pour eux, mais aussi des amants charnels. Une fusion débordante mais encore trop fragile pour s'engager. Il lui répétait si souvent, il doutait de lui, de son physique, de sa vie, de ses actes, c'était un être blessé, si charmant, si charmeur.




Emma s’était donc préparée au gré de ses envies à elle, pensant un peu à lui, mais surtout à elle, voulant ce soir, pratiquement exhiber la femme qu'elle cachait en elle. Une robe noire drapée soulignant ses formes, des bas coutures, des salomés à talons vertigineux, et une lingerie noire également, guêpière nouvellement achetée, toute en transparence, un simple tulle arachnéen, saupoudré de quelques arabesques et plumetis.

John était arrivé à l’heure dite, et elle était montée dans sa voiture. Après un bref trajet dans la nuit parisienne éclairée par les lumières des fêtes de fin d’année, ils étaient arrivés devant un petit restaurant. Un endroit comme John les aimait, authentique, raffiné. La cuisine et l'atmosphère devaient caresser l'épicurien et ses convives. Deux autres couples arrivèrent, de jolies quinquas enveloppées de fourrure, de belles robes noires, les éternelles petites robes noires. Courte et asymétrique pour l'une avec un faux jupon de ballerine et tulle noir à reflets prune, longue et fluide sur des hanches matures avec un balconnet opulent de dentelle, un col bénitier très ouvert. Ces messieurs avaient des costumes de rigueur, gris et noirs.




Maintenant, ils savourent leur dîner, dégustant les mets choisis, se régalant de saveurs, de textures, d’épices s’épanouissant avec l’harmonie d’un vin rouge profond. Une sublime compotée de patates douces avec une queue de langouste à la vanille, le tout servi avec un sauternes, un château de Fargues 1982. Explosif, moelleux plus que sucré.

Emma observait, elle ressentait la fatigues de ses dernières nuits à construire ce projet pour son agence de communication. Elle était discrète ce soir, ces messieurs parlaient des non-engagements de l'Europe, puis de vins, de dégustations. C'étaient d'ailleurs ainsi qu'ils s'étaient connus. Les dames, l'une d'elle en particulier adorait les Sauternes, et hypnotisait ses convives avec les dentelles, les mots, les souvenirs.




Le regard d’Emma s’attarde sur la bouche de John . Une envie soudaine la saisit, celle d'effleurer la douceur de ses lèvres d’un doigt léger, en suivre le contour, comme dans des récents souvenirs, souvenirs d’instants où le temps semble s’arrêter, où une caresse toute simple est sublimée par un échange de regards. Elle tente de se ressaisir, de quitter le flot de sensations passées et de désirs futurs pour reprendre le fil de la conversation. Elle est absente, prise dans la toile de moments, de cette première fois, où elle ne savait plus, ne savait pas, ne voulait pas et pourtant disait si fortement oui. Leur premier baiser dans une voiture, long, savoureux, goûteux  sans limite, dans un autre univers. Elle n'était pas innocente, mais cette première fois là fut si différente. D'ailleurs elle craquait pour toutes ses découvertes, ses épices nouvelles qu'il savait distiller naturellement sur elle, en elle, avec elle et si discrètement que pour elle.

Le plat suivant arrive, l'ambiance de Paris, de cette brasserie ancienne, de ces lumières, de ses personnes élégantes, comme un théâtre, elle s'évapore, troublée. Elle repense encore à ses lèvres, les autres baisers, lui devenant timide, elle devenant Emma rayonnante. 


Ils parlent de cavités, elle pense à des tunnels, une vallée, un creux, loin de la cave, pas celle des vins, elle se lève, cherche les toilettes, elle marche comme comateuse, étourdie de cette chaleur entre ses jambes. Comment fait-il ? Où est sa main ?


Elle pousse la porte, s'aperçoit dans le large miroir, prend une serviette roulée, entre dans ce lieu silencieux. Emma se colle au mur, elle retrousse sa robe, elle se touche, elle rentre deux de ses doigts en elle, elle pousse cette dentelle gluante, absorbant ces désirs de lui. Elle se frotte, caresse la clef de sa vallée à délices, délicatement, doucement, très doucement, deux doigts emprisonne ce diamant vibrant. Elle jouit, oui elle crie soudainement, se perd, glisse le long du mur, s'oublie. Ses jambes s'appuient encore sur ses talons fins, vernis, très hauts, ils les adorent tous les deux. Elle crie encore, lâche des mots. 


En ressortant, quinze minutes plus tard, revenue de sa bulle, de ses souvenirs, de sa jouissance, elle pose la serviette défaite, gorgée de son parfum intime, de sa féminité.

Emma revient à table, le dessert, une tarte citron avec un volcan de meringue, elle se souvient de celle du Loir dans la Théière, un délice, là encore, une bulle bien à eux. Elle embrasse John sur la bouche, devant eux, il caresse discrètement ses bas, loin du regard des autres convives, elle insiste, la table applaudit.

Emma rougit autant extérieurement qu'intérieurement.


Sur une idée d'Emma
Mise en musique de JohnSteed