mardi 26 avril 2022

Initiation - deuxième étape

Coraline buvait le thé tiède maintenant, il coulait dans sa gorge, la réchauffait. Elle serrait ses cuisses l'une contre l'autre, n'osant pas croiser les jambes, avec la peur de se montrer. Son pull si long d'habitude lui paraissait vraiment trop court.

"Je vous proposerai de vous dénuder encore, pour laisser votre buste respirer pleinement."

Il voulait donc la voir nue, totalement nue. Une situation qu'elle n'envisageait que dans l'intimité d'une relation, dans son salon, dans sa chambre ou dans celle d'un hôtel. Elle avait goûté à cette aventure de croiser un homme et de finir quelques heures après nue dans des draps. Se donnant intégralement, jetant ses vêtements avant l'étreinte et les folles envies partagées. Mais là, se mettre nue comme devant son médecin, sans savoir réellement le but de tout cela. 

"Laisser ce pull trop ample pour vous, retirer ce soutien-gorge trop générique pour être beau. J'espère qu'il est confortable mais vous le portiez trop haut dans votre dos." Elle comprenait à ses remarques qu'il l'avait scanné de A à Z depuis son arrivée, distinguant sa tenue, ses dessous, tout son corps. Son pull glissa par la tête, finit sur le pantalon, Coraline se sentit plus fragile que jamais, passant ses mains derrière elle, dégrafant un à un les attaches de son soutien-gorge. Oui un modèle coqué, dit invisible, sans forme, sans rien d'autre qu'une matière ultra souple, soutenant son bonnet C naturel. Elle protégea du regard ses seins, mais il n'était plus là dans le fauteuil, sans bruit il était debout, près d'une porte d'armoire intégrée, il fouillait sagement. Il revint avec deux papiers de soie pliés. 

"C'est pour vous, pour vous redonner un peut de chaleur."

Le premier petit paquet ne semblait pas avoir de poids, comme une plume en apesanteur. Une écharpe, non une étole qu'elle dépliait toujours plus, assez large pour l'envelopper au complet. Il se leva pour l'aider à rester assise, mais pour l'entourer de cette fragile étoffe de mousseline de soie, ultra légère mais conservant étonnamment la chaleur comme un nuage conscrit autour d'elle. Un sourire s'ajouta, et même si ce voile était pure transparence, elle se sentit déjà moins nue, moins captive de son regard. 

Coraline s'enroua dedans, ne cherchant plus à se cacher mais retrouvant son corps différent sous cette brume vaporeuse, ses seins lui semblant plus beaux, plus sensuels en étant deviner, dessiner soudainement non plus en chair sur chair mais en nuances de gris foncé, avec des ombres plus marquées soulignant la beauté pure de ses courbes féminines. Une magie de quelques grammes.





Elle reprit du thé, grignota un carré de chocolat noir, brillant d'être face à lui, plus belle que nue.

"Ouvrez le second paquet, il est aussi pour vous."
Coraline prit le temps, surprise par la taille plus conséquente, par le poids tout aussi léger par rapport au volume. Une seconde étole se déploya dans ses bras, un cachemire ultra-léger, très fin et d'une douceur infinie. Jamais elle n'avait pu accéder à cette qualité de matière, elle qui laissait souvent ses mains caresser les tissus en se baladant lors des courses, dans les magasins de mode. Trop cher pour elle, mais si doux. A nouveau il l'aida à s'envelopper de cette douceur cumulée et doublement chaude. Nue toujours, les fesses posées sur le velours, enroulée dans un cocon furieusement doux.

"Voilà, vous êtes très bien ainsi. Loin de vos vêtements habituels, trop génériques pour la Vicomtesse, trop éloignés de nos règles de sensualité. Etes-vous bien ainsi ?"
Elle hésita, ne trouvant pas de réponse immédiate. "Je suis troublée mais bien. Surprise d'être nue face à vous, seulement vingt minutes après notre première rencontre. Mais comblée de douceurs !" Son sourire donnait la dimension de son ressenti.

"Dans ce salon, il y a dans chacun de ses placards, dans chaque tiroir des commodes, dans les recoins et fausses portes, dans ce bazar très organisé, je vous l'assure. Il y a donc des vêtements pour vous habiller. Des jupes de longueurs variées, de matières souples ou plus fermes, des robes bien évidemment car cela reste l'élément féminin par excellence, mais aussi des chemisiers et des tops, de couleurs diverses. Bien évidemment, notre idée est vous proposer, voire de vous imposer certaines tenues. Il sera possible d'y ajouter une veste ou même un manteau suivant l'occasion ou la saison."

Elle acquiesça en prenant un peu plus d'assurance dans son tourbillon de mousseline noire et de pachemina bleu topaze. Son corps était serein dans ce lieu, elle prenait confiance à cet homme mystérieux qui semblait vouloir jouer avec elle comme avec un mannequin de vitrine.

"Bien évidemment avant tout cela, il vous faudra de la lingerie. De la belle lingerie, celle pour la séduction, pas uniquement le confort sans style. Des dessous chics pour vous plaire, pour être désirable. Des ensembles pour le quotidien mais aussi certains juste pour des soirées comme celles organisées par la Vicomtesse. Vous devez vous habituer à être toujours plus féminine, sans vulgarité sauf pour certaines soirées à thème qui vous l'imposeraient. Mes conseils ne sont pas des règles applicables seulement lors de nos rencontres, ils sont là pour vous guider vers un univers plus glamour. Vous pouvez l'adopter pour votre quotidien ou juste pour vos sorties ou soirées. Toutefois, certaines habitudes seront bienvenues, immuables pour des instants charnels imprévus. Mais aussi pour, encore et toujours, votre plaisir personnel. Si vous ressentez ce besoin d'épanouissement sensuel, il va probablement avec votre éveil corporel féminin ?"

En reprenant encore un peu de thé, elle valida ces propositions. Laissant dévoilées ses cuisses et son pubis en reprenant du chocolat, il reprit "Je vois que Claire vous a conseillée elle aussi une suggestion pour votre délicat mont de Vénus". Une toison finement ciselée sous forme de ticket vertical. La peau lisse entourait les plis et les recoins moins visibles. Une peau satinée, sans imperfections, sans pudeur à cet instant.


Coraline comprit indirectement le message, tentée par un croisement plus intense de ses deux cuisses, pour finalement lui offrir ce qu'il pouvait attendre. Elle savait pourquoi elle était là. Ses jambes s'écartèrent délicatement, un peu plus, retirant un coin de voile pour chasser une ombre, pour lui montrer ce qu'elle avait de plus intime. Les fins poils marquèrent pleinement leur verticalité quand elle se redressa, bombant ainsi aussi un peu plus son buste. Ses cuisses s'ouvrirent du plus proche de son bassin, pour basculer en avant, libérant ses lèvres. Elle était bien. Dans cet endroit exhibé maintenant à son regard gourmet détaillant là encore son anatomie, elle discerna un flux sanguin accentué, un plaisir non dissimulé à se montrer. Soudain, mais profond, elle savoura en silence.



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lundi 25 avril 2022

Initiation - première étape

 Lecture de multiples rapports, rédaction d'autres synthèses, il naviguait au gré des heures du jour et de la nuit, pendant que le printemps après avoir embelli de milliers de fleurs les deux cerisiers du jardin, libérait maintenant les premières feuilles vertes. Lui travaillait encore et encore, ne regardant plus les horloges au mur, ne voyant pas les journées se finir. 

Heureusement sa bonne amie, une dame à particules, souvent surnommée "la vicomtesse" à demi-mots lui avait laissé un message. Une amie lui avait présentée une jeune femme, souhaitant devenir libertine pour son plaisir personnel, mais  manquant apparemment de vraies références. Elles avaient pris le thé ensemble, pour discerner la naïveté d'une réelle curiosité, et surtout chasser l'éventuelle jeune maîtresse poussée aux vices par un amant fantasmeur. Ainsi elle lui demandait de faire une pause, de sortir de ses rapports ennuyeux, de reprendre goût à la vie charnelle, mais dans ce cas précis, elle voulait qu'il la guide dans sa féminité "visible mais aussi invisible". Tels étaient les derniers mots du message.

Quittant son bureau, dans sa demeure bourgeoise, il alla préparer un grand thé fumé dans la cuisine. L'endroit était froid depuis qu'il ne prenait plus le temps d'organiser des soirées, des dégustations de petits et grands vins. Les volets étaient encore clos en ce milieu d'après-midi. Il n'eut pas la volonté de les ouvrir. Sous l'éclairage led, il laissait infuser les feuilles noircis de ce thé rapportée par une amie vietnamienne, une merveille de force et de saveurs fines. Il eut soudainement les souvenirs de sa robe de soie naturelle dans sa mémoire, de l'odeur de sa peau, celles de ses lèvres et du thé savouré au même instant. L'horloge de l'entrée sonna les cinq coups, elle ne devrait pas tarder.



La vapeur s'échappait du col de théière, il posa le plateau dans le boudoir bleu, sur la table basse, proche de la méridienne de velours bleu canard. Le carillon de la porte sonna. Il sourit et s'avança vers la porte partiellement vitrée. Le haut était un vitrail d'inspiration renaissance qui laissait apercevoir les bustes, mais il avait fait ajourer le bas pour laisser les jambes jouer de leurs contours et ombres à travers un autre vitrail moderne de plusieurs teintes de gris. Ainsi il avait de suite un coup d'oeil sur le corps de la personne derrière cette porte floue.

"Bonjour Monsieur, je suis Coraline. La Vicomtesse m'a indiquée votre adresse pour un rendez-vous."

"Bonjour chère Coraline, veuillez entrer loin de cette pluie fine."

Elle avait fait quelques pas dans ce couloir, cherchant un recoin pour poser son parapluie mouillé. Il lui proposa de le prendre ainsi que son long trench marqué par ce printemps chagrin. Elle jetait ses yeux sur tous les éléments de décoration, les couleurs des murs, la chaleur des boiseries, le froid impeccable des carreaux au sol, les peintures modernes et quelques sculptures, mais aussi le vide complet deu moindre meuble dans cet alignement.

"Je vous propose un thé, ne changeons pas les habitudes, comme avec celle qui vous envoie ici. Suivez-moi vers le salon bleu." 

Coraline entra, vit la théière, les tasses, quelques mignardises et des chocolats noirs. Il la guida vers la méridienne, prenant pour sa part le grand fauteuil club. 

"Votre motivation semble totale, la Vicomtesse m'a rappelé avant votre venue pour me parler de votre échange. J'ai ainsi un bout du contexte de votre venue auprès d'elle. Apparemment une amie commune vous aurait parlé de nos moments de dégustations sensuelles." Il sourit, elle rougit. 

"Oui, j'ai une envie, comme un besoin profond de me libérer sensuellement, sexuellement, de m'épanouir dans un monde libéré de tous jugements. Mais avec mille ingrédients, avec de nouveaux menus, et des plats préférés." Elle sourit  son tour. "Je voudrais apprendre, comprendre, tester pour mieux goûter ensuite, combiner les épices pour mieux les apprécier. Et rassurez-vous, je ne suis pas vierge de tout cela." Elle commençait doucement à se libérer, se rassurant elle-même de ce lieu et de cet inconnu face à elle. 

La pièce était une composition de bleus multiples, avec juste un fond crème entre les commodes et les portes formant armoires encastrées dans les murs. Deux fenêtres donnaient sur le jardin, où malicieusement les fleurs présentes étaient bleues. Du velours bleu canard pour les deux méridiennes, du cuir bleu nuit recouvrant les meubles, du cuir patiné sur les fauteuils, des coussins nombreux avec des variantes de pastelles ou bleu électrique, le lustre du plafond brillait de lumière blanche, avec des pampilles de verre bleu réfractant des touches sur les murs clairs. 

"Savez-vous ce qui vous amène ici ?"

"Non, Madame semblait y tenir particulièrement, elle a envoyé son email devant moi, à la fin de notre rencontre. Elle m'avait longuement interrogé pour connaître mon histoire, surtout mes envies. Nous avons évoqué aussi les pratiques, celles que je pourrai découvrir, d'autres encore, pour mieux cerner mes nouvelles envies. Madame m'a expliqué certaines règles, certains désirs de sa part si elle m'initie. J'ai répondu à ses questions, j'en ai posé aussi, beaucoup. Ce fût un moment agréable et étonnant."

"Etonnant en quoi ?"

"Ce n'est pas commun de venir chez une femme, une amie d'amie, pour lui parler dès la troisième phrase de sexe, de clitoris, de jeux entre adultes. Ce n'était pas ma psy, mais je lui ai finalement tout dévoilé. Verbalement je m'entends."

"Et bien nous allons continuer ensemble, mais avec une mise à nu plus complète."

Il l'observait depuis son arrivée, son regard d'esthète se réveillait, endormi depuis des semaines. Elle était là, face à lui, habillée. Juste pour le plaisir des yeux. Voyeur, fétichiste, épicurien, jouisseur et tant d'autres adjectifs que la vicomtesse aurait pu lui attribuer, mais elle n'avait rien dit à cette jeune trentenaire, sauf une adresse, une personne de confiance.

"Vous êtes un artiste ? peintre ? sculpteur ? non ?"

"Si je devais l'être, je serai plutôt photographe, directeur artistique d'une collection de féminités."

Elle rit, ne comprenant pas le sens ambigu de ses mots, mais ainsi plus libre de se donner dans cette échange. Lui l'observait avec sa tasse chaude dans les mains fines. Il savait ce qu'il allait devoir changer, détails après détails.

"Madame m'a dit de venir dans le tenue que j'avais chez elle."

Coraline était donc habillée d'un pantalon très moulant sur ses fesses, assez large dans le bas pour couvrir des bottes. Il avait fait cette différence en la voyant s'asseoir. Un pull noir ample mais suffisant bien taillé pour s'envelopper autour de sa poitrine. Un joli bonnet C sauf si elle trichait avait-il pensé. Des cheveux mi-longs, brune naturelle avec des très  légers reflets roux. Un maquillage sobre mais trop marqué sur les joues, une surenchère très à la mode sur la taille des sourcils et des faux-cils. La vulgarité pointait presque son nez sauf pour sortir dans une boîte de nuit en ajoutant un gloss sur les lèvres. Il sourit de cette dérive douce en voyant son souffle sur la tasse de té trop chaude. Elle se sentait scruter, elle perdait son assurance face à ce silence.

"Le thé peut attendre, levez-vous chère Coraline. Et retirez-moi ce pantalon. Là. Maintenant." C'était une voix douce, chaude mais directive qui arriva jusqu'aux oreilles de la jeune femme.

"Je ... je dois ... je suis un peu perdue."

"Posez cette tasse, laissons le thé refroidir sagement, il serait meilleur tiède. Mais comme je viens de vous le demander. Retirez votre pantalon."

Elle se leva.

"Parmi les règles, il y a que vous ne porterez pas de tenues, de pantalons."

Elle défit les boutons élégants, joua du zip latéral, libérant ses hanches. Laissant glisser ainsi le pantalon vers ses cuisses, soudainement reprenant conscience d'être face à lui, elle stoppa comme pour se couvrir le sexe avec ses bras. "Je ne porte pas de culotte."

Incrédule dans cette phrase face à cet homme dont elle ne connaissait ni le nom, ni le prénom. Face à cet inconnu.

"Je respecte la règle que Madame m'a répétée plusieurs fois, en me précisant les exceptions."

"Elle ne vous a pas encore tout dit. Mais si certaines règles vous surprennent, voire vous choquent, elles deviendront des évidences dans la pratique. Vous êtes ici pour être accessible. Toujours accessible à vos plaisirs, à tous les plaisirs."

Elle fit tomber le pantalon à ses pieds, souleva ses bottes et le posa sur le bout de la méridienne, comprenant qu'il ne lui serait pas utile, plus utile. Debout dans un collant semi-opaque noir impeccable, elle semblait perdue. 

"Vos bottes ont une jolie coupe, un peu cavalière, dans un cuir épais, un bon point dans votre tenue. Toutefois, je vous propose de les retirer. Non que je ne veuille les voir sur vos jambes mais il y a une règle encore à respecter."

Elle s'assit, il la dévorait des yeux tout autant que ce cannelé croquant sous ses dents, moelleux et presque suintant de rhum intérieurement. Sa bouche s'emplissait de bonheur, autant que ses pensées découpaient avec envie ce corps pour les prochaines étapes. 

Les bottes étaient posées debout proches de la table basse. Huit bons centimètres de talons, un bonus qui allongeait cette femme depuis son arrivée. A plat maintenant, elle semblait plus fragile.

"Restez accessible pour vos plaisirs, pour les plaisirs, pour tous les plaisirs. Imprégnez-vous de cette règle tel un mantra."

Debout avec son collant noir, son pull noir.

"Je ne comprends. Monsieur, je ne comprends pas."

Il sourit, ouvrant un tiroir caché en dessous la table basse, posant à côté de la tasse de la belle, debout un  simple vibromasseur couleur ivoire.

"Et maintenant sans vous expliquer en détail, donnez-vous du plaisir avec." Un sourire malicieux aux coins des lèvres. Sa tasse tiède dans la main.

Coraline s'assit sur le bord, puis en se reculant se cala dans le rebord de cette méridienne si douce. Elle avait le vibro dans sa main, elle reprit alors le chemin de ses envies, celles qui l'avait amené chez son amie, chez cette femme bcbg, chez cet homme. Se mettre à nu prenait un sens premier, elle hésitait malgré ses choix sans ambiguïté, malgré sa pudeur déjà bien consommée, mais la soudaineté de la demande la troublait. Dans sa chambre, dans sa commode, il y avait le cousin rose de ce vibro, elle savait en abuser, longuement, dessus, dessous, dedans.

Mais devant lui, toujours aussi inconnu, elle devait se masturber, se donner du plaisir face à son regard. Respectueux mais en attente de l'acte. 

Elle s'allongea, tortilla des fesses pour remonter à mi-cuisse ce collant noir. Couchée elle pensait être un peu moins visible tout en étant presque nue, pas directement sous son regard.

"Peut-être comprenez-vous  notre règle ? Le passage ne doit pas être impossible pour vos mains, pour vos envies, même pour vos besoins naturels. Libérez-moi vos jambes !" dit-il en se levant vers elle. Traversant cet espace de moins de deux mètres de l'autre côté de la table basse, la main sur sa cuisse. Chaude, prégnante, retirant vers les chevilles le collant, déchirant presque de sa force soudaine malgré sa voix calme, la matière. Il prit, fit une boule, la jeta au loin comme bannie des lieux. 

Elle était perdue avec les jambes nues, le sexe visible. Le vibromasseur ivoire  glissant de sa main vers le velours bleu, elle le rattrapa, figée dans son mouvement par l'objectif demandé initialement. Pourrait-elle  se masturber devant lui ?

Il sourit, lui proposa de se rasseoir, de finir sa tasse de thé. Coraline dans un geste naturel, tira sur son pull trop court pour cacher son intimité, sa chair offerte.

"La chaleur de la pièce vous convient, j'avais rajouté quelque degrés avant votre arrivée. Votre tenue ne semble pas avoir plus assez à la Vicomtesse. Nous allons corriger cela ensemble. Buvez"

Coraline mesurait doucement ces premiers pas dans cette initiation aux plaisirs. Claire lui avait tant vanté les plaisirs à découvrir, les moments d'épanouissement progressif, avec un enthousiasme total. Tant de sourires rayonnants.



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